Pourquoi rêve t-on ?




Les 7 fonctions du rêve
Dans son livre «ABC des rêves», paru chez Jacques Grancher éditeur en 1995, Christian Genest identifie les 7 fonctions du rêve :
 1) PROPRIÉTÉ RÉCURANTE
 2) PROPRIÉTÉ INFORMATIVE
 3) PROPRIÉTÉ PRÉMONITOIRE
 4) PROPRIÉTÉ TÉLÉPATHIQUE
 5) PROPRIÉTÉ DU « VOYAGE ASTRAL »
 6) PROPRIÉTÉ DE RÉINCARNATION
 7) PROPRIÉTÉ DE PRÉVENTION MÉDICALE.

SE RÉCURER L'ESPRIT
Nous avons, vous avez tous dans votre passé de vieilles histoires désagréables et même traumatisantes.
La vie moderne, les lois sociales, les difficultés de s'insérer dans le monde, vous obligent à taire des besoins essentiels.
Il vous faut «compenser» pour arriver à vivre à peu près bien.

REMONTER DES INFORMATIONS VERS LE CONSCIENT
Les rêves nous « informent » sur notre véritable être, information détaillée, quotidienne comme un journal nous relatant ce qui va bien en nous, comme ce qui va mal! Une information également sur les moyens à utiliser pour réussir le mariage ultime du bien et du mal, de l'amour et de la haine : la solution finale, la sortie du labyrinthe vers l'accomplissement de notre « Joie ».



Jung parlait de l'inconscient en disant « ... ce joueur d'échecs, invisible, qui gagne la partie ». Commencer à vouloir engager une véritable partie d'échecs avec ce joueur, c'est déjà chercher à le voir, à le comprendre, à le connaître, à se reconnaître puisque c'est vous-même avec qui vous jouez. Vous prendrez de plus en plus la capacité de vivre vos élans naturels.



Chacune de ces informations va vous permettre de ne plus vivre en opposition avec votre moi le plus profond, mais de réaliser progressivement la conjugaison de ces deux compléments indispensables : le conscient et l'inconscient.

RÊVES PRÉMONITOIRES
Depuis la nuit des temps, les rêves « prémonitoires » sont utilisés par les devins!
Pour deviner l'avenir d'un peuple, l'issue d'une guerre, un choix politique.
Les oniromanciens furent même condamnés au bûcher comme sorciers au Moyen-Age, ces avertissements étant considérés comme la parole divine!


TÉLÉPATHIE
Comme son éthymologie grecque nous le fait savoir, la télépathie est la transmission « extra-sensorielle » de pensées, de sensations, d'images entre un ou plusieurs individus éloignés, et particulièrement entre les sujets ayant une relation affective.

Cette fonction existe chez TOUS les êtres vivants, elle se développe comme toutes les autres facultés sensorielles par l'expérimentation et le travail.


VOYAGE ASTRAL
Lorsque nous sommes dans la période du rêve, en sommeil paradoxal, notre corps est passif et même paralysé
Ne serait-ce pas là la preuve que cette immobilité n'est faite que pour nous permettre de voyager, de nous déplacer ailleurs, dans d'autres lieux ?



Chacun peut faire ce type de voyage en étant éveillé, ce n'est pas réservé à une élite de « magiciens », « gurus » « yogis » ou « fakirs ». Cela est plus facile pour ces « Maîtres » seulement parce qu'ils ont développé les capacités du cerveau inexploitées de l'homo sapiens. Il n'y a pas de don particulier. Notre potentiel de départ dans cette vie terrestre porte inscrits ces soi-disant pouvoirs paranormaux.

C'est cette propriété qui est exploitée par les chamans.

RÉINCARNATION

PRÉVENTION MÉDICALE
Hippocrate et Gallien utilisaient des « chambres de rêve » pour faire un diagnostic médical sur les maladies des patients qu'ils avaient à soigner.

Tout le monde rêve
En 1953, à l'université de Chicago, le Dr Kleitman poursuivait, avec son élève Aserinsky, ses recherches sur la physiologie du sommeil. En ce domaine, il était un précurseur. Dès 1920, il avait réalisé sur lui-même l'une des premières expériences de privation de sommeil. Il avait résisté 180 heures. En 1938, il s'enfonce avec son élève Richardson dans la grotte du Mammouth. But de l'expérience: étudier dans un séjour «hors du temps » si le rythme éveil-sommeil demeure identique à ce qu'il est dans la vie quotidienne.
En 1953, inlassablement, il continue d'observer le sommeil de ses contemporains. C'est alors qu'il remarque que surviennent, plusieurs fois par nuit, des mouvements oculaires rapides qui se prolongent plus ou moins longtemps. Réveillés pendant cette phase, les sujets racontent presque toujours qu'ils étaient en train de rêver.
Pour vérifier l'hypothèse qu'il entrevoit, Kleitman rassemble un certain nombre de personnes qui affirmaient ne jamais rêver. Il se poste à leur chevet et les réveille systématiquement pendant une phase de mouvements oculaires: à leur grande surprise, tous les sujets reconnaissent qu'effectivement ils rêvaient !
D'un coup, Kleitman vient de faire deux grandes découvertes: tout le monde rêve, et il existe un critère objectif permettant à un observateur de savoir quand un sujet rêve: les mouvements oculaires rapides.
Désormais, le nom de Kleitman est attaché aux rêves. Avec un nouvel élève, Dement, il entreprend l'étude systématique des manifestations objectives des rêves. Pour trois dollars la nuit, il engage des volontaires capables de dormir harnachés d'électrodes permettant d'enregistrer leur électroencéphalogramme (EEG) et leur électrocardiogramme (ECG).
Les mouvements oculaires ne sont plus le seul critère permettant de détecter la phase de rêve. Ils s'accompagnent également des signes cardiaques de l'émotion. Mais l'EEG surtout est caractéristique: au début du rêve, les ondes lentes du rythme delta du sommeil cèdent la place à des ondes rapides, des « bouffées » proches du rythme alpha de la veille.
Pendant onze nuits consécutives, Dement enregistre les tracés de huit dormeurs volontaires. Il arrive à la conclusion que les phases de rêve représentent en moyenne 20% du temps de sommeil. Les sujets rêvent généralement quatre fois par nuit. Une nuit normale de huit heures se déroule ainsi: une heure de sommeil « lent» (à ondes delta, sans rêve),'dix minutes de rêve, une heure et demi de sommeil « lent », vingt minutes de rêve, une heure et demi de sommeil « lent », vingt-cinq minutes de rêve, une heure et demi de sommeil « lent », trente minutes de rêve; le réveil survient dans l'heure qui suit.
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