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Le serpent, dépourvu de pattes, le corps tout entier collé à au sol, s'abritant sous terre, est considéré assez
universellement comme le symbole de la Terre-mère. |
Le serpent, créature parfois aquatique, représente parfois l'Esprit de l'Eau. La vouivre (wywre) est une
femme-serpent aquatique dans la mythologie celte. |
Messager de la Terre, il apporte aux hommes la clef des mystères naturels, la connaissance, et donc la sagesse, et devient le symbole des sciences. |
Le caducée, formé de deux serpents, est le symbole du médecin |
De par sa symbolique de connaissance, le serpent est devenu le Tentateur des hommes qui la recherchent, et bravent Dieu qui la leur
interdit. C'est au Moyen-Âge que Satan, métamorphosé en serpent, fut désigné responsable du péché d'Ève et de la chute de l'homme. |
Le serpent comme créateur apparaît dans diverses mythologies, chez les aborigènes australiens, les Dogons du Mali , par exemple,
ou chez les Massim de Papouasie, où il protégea le feu, civilisateur, des déluges de Goga, déeese de la pluie. Dans l'Égypte antique, Atoum, dieu-serpent, est le premier à avoir émergé des eaux primordiales, et a engendré le monde. Le Livre des Morts lui fait dire : «Je suis ce qui demeure...Le monde retournera au Chaos, à l'indifférencié, je me transformerai alors en serpent qu'aucun homme ne connaît, qu'aucun dieu ne voit !» En Chine, un mythe de création fait intervenir Nü Gua, descendue du ciel sur la terre, et qui créa les humains à partir de boue. |
Cernunnos, dieu celtique, tenant la torque dans une main, un serpent dans l'autre, symboles d'immortalité Comme d'autres animaux, qui entrent sous terre comme on enterre les morts, et en ressortent, les serpents sont symboles de renaissance, et d'immortalité. Quetzalcoatl, ou «Serpent à plumes», chez les Aztèques, était un dieu de la mort, mais aussi de la Renaissance. |