Le symbolisme du chêne



Le chêne (Quercus) est un prodige de la nature. Son apparence majestueuse correspond parfaitement à son être. Avec ses racines robustes et profondes, son tronc trapu, ses branches élancées et sa vaste cime, il défie les siècles. Des lianes et des mousses s'agrippent à lui, il les tolère placidement et continue de croître et de produire du bois dur.

Son bois survit pendant des générations. Il subsiste sous forme de tonneau, de table, de traverse de chemin de fer, de pilier de pont, ou de bateau voguant sur l'eau.

Où pousse le chêne, il y a toujours beaucoup de lumière pour tout ce qui vit autour. Il se souvient que de plus grands lui accordèrent ombre et protection dans sa jeunesse.



Tout ce qui est grand et fort commence par être petit et fragile.
On plante volontiers le chêne près d'un tilleul en attendant qu'il ait assez grandi. Puis on abat la "nourrice".

Dans ce cas, votre rêve signifie peut-être...

Il est temps pour vous d'entreprendre un grand projet, de prendre votre envol.
Vous êtes prêt à vous lancer dans une nouvelle entreprise, avec un sentiment nouveau de confiance en vous.
Vous allez aimer voir se lever le vent dans tous les domaines et toute opposition excitera votre combativité.
Vous avez envie de balayer les défaites et de saisir la première bonne occasion pour faire vos preuves dans un nouveau domaine.


 

 

Symbole d'éternité...

Il vous importe moins de savoir combien d'années vous vivrez que de les remplir de façon intense et féconde, et vous vous aperceez que votre âme survivra dans vos enfants et dans vos œuvres.


C'est dans ces domaines que vous souhaitez vous investir.

"Le chêne" (Extrait) - Alphonse de Lamartine


Voilà ce chêne solitaire
Dont le rocher s'est couronné,
Parlez à ce tronc séculaire,
Demandez comment il est né.
Un gland tombe de l'arbre et roule sur la terre,
L'aigle à la serre vide, en quittant les vallons,
S'en saisit en jouant et l'emporte à son aire
Pour aiguiser le bec de ses jeunes aiglons;
Bientôt du nid désert qu'emporte, la tempête
Il roule confondu dans les débris mouvants,
Et sur la roche nue un grain de sable arrête
Celui qui doit un jour rompre l'aile des vents;
L'été vient, l'Aquilon soulève
La poudre des sillons, qui pour lui n'est qu'un jeu,
Et sur le germe éteint où couve encor la sève
En laisse retomber un peu !
Le printemps de sa tiède ondée
L'arrose comme avec la main ;
Cette poussière est fécondée
Et la vie y circule enfin!



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